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Capital Investissement (Private Equity) vs Capital Risque (Venture Capital) : Quelles différences ?

Longtemps réservés aux initiés de la finance, le Private Equity et le Venture Capital s’imposent désormais comme des leviers incontournables pour diversifier un patrimoine hors des marchés cotés. Mais derrière ces deux formes d’investissement non coté se cachent des logiques, des horizons et des niveaux de risque profondément différents.

Le Private Equity cible des entreprises matures avec un objectif de restructuration ou d’optimisation de la rentabilité.

Le Venture Capital, à l’inverse, s’apparente à un pari sur l’avenir : financer des startups innovantes en espérant révéler la prochaine pépite technologique.

Chez Openstone, nous vous accompagnons pour comprendre ces approches et construire une stratégie patrimoniale alignée avec vos ambitions. Private Equity, Venture Capital… ou alternative immobilière ? Voici notre comparatif 2025 pour vous aider à trancher.

Les points-clés :

  • Le Private Equity vise des entreprises stables, le Venture Capital parie sur l’innovation.

  • Les horizons de placement, rendements attendus et risques varient fortement.

  • Une alternative existe : le Private Equity Immobilier, plus tangible et accessible.

Pour en savoir plus sur cette solution, consultez notre page dédiée au Private Equity Immobilier.

Private Equity vs Venture Capital : Les différences clés

Si Private Equity et Venture Capital partagent le même terrain - celui des sociétés non cotées - leurs approches stratégiques sont différentes. Le Private Equity vise des entreprises matures, déjà rentables, qu’il s’agit de restructurer, de développer ou de transmettre. Le Venture Capital, lui, intervient plus tôt, dans des startups encore fragiles mais prometteuses.

Critère Private Equity Venture Capital
Type d'entreprises Matures, rentables Startups jeunes, innovantes
Phase de développement Croissance, transmission, retournement Amorçage, lancement, phase de croissance
Montant investi Plusieurs millions d’euros De 100 000 € à quelques millions
Horizon de placement 5 à 10 ans 7 à 12 ans
Rendement cible (TRI) 10 à 15 % 20 à 30 %, avec un fort taux d’échec
Risque global Modéré à élevé Très élevé, dépendant de la réussite de quelques projets

L’un capitalise sur l’optimisation d’actifs existants ; l’autre sur la capacité à détecter une croissance fulgurante.

Pourquoi investir dans des sociétés non cotées ?

Les sociétés non cotées offrent un champ d’opportunités souvent inaccessible via les marchés financiers traditionnels. Le non coté permet de viser de meilleurs rendements, tout en diversifiant son portefeuille.

Contrairement aux actions cotées, les entreprises non cotées ne subissent pas la volatilité des marchés boursiers. Elles offrent une exposition à des projets concrets, avec une création de valeur basée sur la croissance organique, les acquisitions stratégiques ou les restructurations ciblées. Ce type d’investissement repose sur une vision long terme, souvent plus alignée sur les attentes des investisseurs institutionnels.

Les meilleures opportunités restent souvent hors des radars publics : le non coté donne accès à des transactions confidentielles (off-market), sélectionnées en amont par les gérants de fonds spécialisés.

Qu'est-ce que le Private Equity, ou capital-investissement ?

Le Private Equity - ou capital-investissement - consiste à investir dans des entreprises non cotées, souvent matures et rentables, pour en accélérer le développement ou organiser leur transmission. L’objectif est de générer une plus-value à la revente après plusieurs années d’accompagnement stratégique.

Le Private Equity intervient dans des contextes variés : croissance externe, changement d’actionnariat, rachat par effet de levier (LBO), ou redressement. À la différence du Venture Capital, il ne vise pas des startups, mais des sociétés déjà structurées. Les fonds sélectionnent les entreprises sur la base de leurs fondamentaux économiques et de leur potentiel d’optimisation.

Avantages : accès à des opérations exclusives, stratégies diversifiées (développement, transmission, retournement), rendement moyen constaté autour de 11 % net par an, sélection rigoureuse par des gérants expérimentés.

Limites : immobilisation des fonds sur 5 à 10 ans, absence de liquidité en cours de période, valorisation non visible avant la sortie.

C’est une stratégie sélective, destinée aux investisseurs à la recherche de performance, de diversification et d’un levier hors des marchés cotés traditionnels.

Chez Openstone, nous nous concentrons sur une forme spécifique de Private Equity : le Private Equity Immobilier, fondé sur des actifs tangibles et des fondamentaux solides.

Qu'est-ce que le Venture Capital, ou capital-risque ?

Le Venture Capital consiste à financer des startups innovantes à un stade précoce de leur développement. L’objectif est d’accompagner des entreprises à fort potentiel avant leur décollage, avec l’espoir d’une valorisation exponentielle.

Les investisseurs misent sur plusieurs projets, en sachant que seule une minorité générera des gains significatifs. Nous la recommandons uniquement aux investisseurs prêts à accepter une forte volatilité pour viser des performances exceptionnelles.

Avantages : accès à des innovations de rupture, potentiel de plus-values très élevé, rôle actif dans la stratégie de l’entreprise.
Inconvénients : forte probabilité d’échec, sortie incertaine, horizon de placement long et illiquide, fiscalité parfois complexe.

Le capital-risque est réservé aux investisseurs à l’aise avec l’incertitude et un horizon long.

Cas d’étude : investir 100 000 € en Capital investissement vs en capital-risque

Placement de 100 000 € en Private Equity

Un investisseur place 100 000 € dans un fonds de Private Equity européen positionné sur des entreprises non cotées, matures, dans une logique de transmission ou de développement. Le fonds entre au capital via un LBO ou une opération de capital-développement, avec un objectif de création de valeur sur 7 ans. Le TRI net ressort à 11 %, ce qui correspond à un capital final d’environ 210 000 €.

Les plus-values sont imposées soit via le prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 30 %, soit selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu et prélèvements sociaux, en fonction du choix fiscal de l’investisseur. Aucun mécanisme de liquidité anticipée n’est prévu : l’investissement reste bloqué jusqu’à la revente des participations par le fonds.

Placement de 100 000 € en Venture Capital

Dans un second scénario, ces 100 000 € sont répartis sur 10 startups innovantes. Après 10 ans, 2 réussissent et génèrent un multiple de x8, 3 stagnent, et 5 échouent. Le rendement global ressort à 18 % annuel, pour un capital estimé à 300 000 €. Cependant, la fiscalité dépend du régime des plus-values et peut être variable. Les gains ne sont réalisés qu’à la sortie, souvent longue et incertaine.

Lequel choisir : les conseils Openstone

Le choix entre Private Equity et Venture Capital dépend avant tout de votre profil d’investisseur.

  • Private Equity : idéal pour ceux qui recherchent performance, actifs tangibles et visibilité sur la stratégie.

  • Venture Capital : destiné aux profils dynamiques, à la recherche de paris audacieux sur le long terme.

  • Horizon de placement : 5 à 10 ans pour le PE, souvent plus long pour le VC.

  • Tolérance au risque : modérée à élevée pour le PE, très élevée pour le VC.

Nos équipes vous accompagnent pour structurer une allocation cohérente avec vos objectifs patrimoniaux.

Existe-t-il une alternative plus intéressante que l'investissement en sociétés non cotées ?

Oui. Chez Openstone, nous vous proposons une alternative stratégique avec le Private Equity Immobilier, accessible dès 30 000 € sous conditions ou 100 000 €. Contrairement au Venture Capital, cette approche repose sur des actifs tangibles (logistique, résidentiel, data centers) et sur des stratégies de valorisation éprouvées menées par les plus grands gérants internationaux. Elle combine un rendement cible de 10 à 15 % net client, une fiscalité optimisée (imposition des revenus mobiliers), et une liquidité souple dès la 4e année. C’est une solution équilibrée entre performance, visibilité et maîtrise du risque, particulièrement adaptée aux investisseurs accompagnés par leur Conseiller en Gestion de Patrimoine.

Quelles sont les différentes formes du capital-investissement ?

Le capital-investissement recouvre plusieurs stratégies selon la maturité de l’entreprise. Le capital-développement soutient la croissance d’entreprises déjà rentables. Le capital-transmission (LBO) accompagne un changement d’actionnariat. Le capital-retournement intervient lorsqu’une société traverse une phase difficile. Le capital-innovation cible des structures encore jeunes. Chaque stratégie mobilise une expertise spécifique pour créer de la valeur sur le long terme. Ces approches sont complémentaires et souvent combinées dans une logique de portefeuille.

Qui sont les principaux investisseurs du capital-risque ?

Le capital-risque attire plusieurs profils d’investisseurs. On retrouve les fonds de Venture Capital (VC), souvent soutenus par des institutionnels, les corporate ventures issus de grands groupes industriels, et les business angels. Tous cherchent à soutenir des projets prometteurs à fort potentiel. Leur stratégie repose sur la diversification : ils misent sur plusieurs startups pour espérer compenser les pertes par quelques très belles réussites. Le capital humain y est aussi fortement valorisé.

FIA, FPS... Que signifient ces sigles ?

Les FIA et FPS sont deux types de véhicules utilisés pour investir dans des actifs non cotés.

Un FIA peut d’ailleurs être un FPS.

FIA (Fonds d’Investissement Alternatif) : catégorie qui regroupe les fonds non cotés, comme ceux du private equity. Ces fonds permettent de diversifier hors des marchés traditionnels avec une gestion active.

FPS (Fonds Professionnel Spécialisé) : réservé aux investisseurs professionnels ou avertis. Il offre un cadre plus souple pour accéder à des stratégies complexes, souvent plus performantes, mais avec un niveau de risque plus élevé.

Quand parle-t-on de capital-investissement ?

On parle de capital-investissement lorsqu’un fonds prend une participation significative dans une entreprise non cotée pour l’accompagner dans une phase stratégique : croissance, transmission ou redressement. L’investisseur apporte du capital, mais aussi un savoir-faire opérationnel. L’objectif est de créer de la valeur et de revendre la participation avec une plus-value. Ces opérations s’inscrivent sur plusieurs années, souvent entre cinq et dix, dans une logique de transformation durable et mesurée.

Quand parle-t-on de capital-risque ?

Le capital-risque désigne les investissements réalisés dans des startups ou entreprises innovantes, souvent avant leur rentabilité. Il intervient pour financer l’amorçage, le développement de produits ou l’industrialisation. C’est un levier indispensable pour accélérer la croissance de projets à fort potentiel. En contrepartie, le risque est élevé. L’investisseur accepte une part importante d’échec dans l’espoir qu’une minorité de sociétés offre un rendement largement supérieur à la moyenne du portefeuille.

Et les business angels dans tout cela ?

Les business angels sont des particuliers qui financent des startups très tôt, parfois avant tout chiffre d’affaires. Ils investissent leurs propres fonds et s’impliquent souvent directement dans le projet. Leur apport va au-delà de l’argent : conseils, réseau, retours d’expérience. Ils jouent un rôle clé dans la structuration initiale d’une startup. Leur intervention est souvent décisive pour franchir les premières étapes et attirer des investisseurs institutionnels par la suite.