
En %current_year%, l’assurance-vie conserve sa place de leader dans le paysage de l’épargne en France. Appréciée pour sa souplesse, son cadre fiscal et sa capacité de transmission, elle reste un pilier dans la constitution de patrimoine. Pourtant, la baisse prolongée des rendements des fonds euros, souvent inférieurs à l’inflation, pousse de nombreux épargnants à réinterroger leurs choix.
Face à ce contexte, de plus en plus d’investisseurs cherchent à compléter ou diversifier leur assurance-vie, avec pour objectif d’améliorer leur rentabilité, leur fiscalité ou leur exposition à des classes d’actifs plus dynamiques.
Voici un tour d’horizon des meilleures alternatives à l’assurance-vie en %current_year% : leurs atouts, leurs limites, les profils auxquels elles s’adressent, ainsi que les points de vigilance à connaître avant d’investir.
Les points à retenir :
- Les fonds euros sont de moins en moins adaptés à la réalité de l’inflation et des attentes patrimoniales.
- Des solutions comme le Private Equity Immobilier, la dette privée ou le PER offrent des compléments pertinents.
- Chaque alternative doit être évaluée selon votre profil de risque, votre fiscalité et vos objectifs patrimoniaux.
Fonds euros en assurance-vie, stables mais peu dynamiques
Les fonds euros constituent la pierre angulaire des contrats d’assurance-vie classiques. Leur fonctionnement repose sur une garantie du capital : à tout moment, l’investisseur peut retirer au moins ce qu’il a versé, net de frais. Le capital est majoritairement investi en obligations d’États et d’entreprises notées, complété parfois par de l’immobilier ou des actions pour booster le rendement.
Selon l’ACPR, le rendement moyen des fonds euros est passé de 1,30 % en 2019 à 2,63 % en 2024, avec une nette accélération en 2023 (2,60 %). Cette progression reste cependant à relativiser face à une inflation durablement élevée, qui grignote le rendement réel pour les épargnants.
Leur attrait repose toujours sur la sécurité du capital, la disponibilité des fonds, une fiscalité avantageuse au bout de 8 ans et une grande lisibilité pour les profils prudents. Mais cette stabilité a un coût : des frais d’entrée ou de gestion parfois dissimulés, des rendements bruts rognés et des restrictions de versement imposées par certains assureurs, qui souhaitent orienter vers les unités de compte.
Par ailleurs, le fonds euro-croissance, pensé pour relancer l’intérêt des épargnants, n’a pas rencontré le succès attendu. Il propose une garantie partielle du capital à terme et un rendement potentiellement meilleur, mais reste complexe à appréhender.
Face à cette stagnation, nombreux sont ceux qui cherchent à diversifier au-delà des fonds euros.
Dans quel cas devez-vous envisager une autre solution que l’assurance-vie ?
L’assurance-vie offre un cadre fiscal souple et un accès à divers supports, mais elle ne suffit pas toujours à couvrir tous les objectifs patrimoniaux. Si vous recherchez un rendement plus dynamique, une diversification sectorielle ou géographique plus poussée, ou des leviers fiscaux complémentaires, il peut être judicieux d’envisager d’autres placements.
Les profils les plus concernés sont ceux qui souhaitent :
- Élargir leur exposition à des classes d’actifs comme l’immobilier, le Private Equity ou la dette privée.
- Accéder à des rendements supérieurs à 5-6 % sur des horizons de 5 à 10 ans.
- Sortir d’une logique d’épargne assurantielle pour se tourner vers des investissements plus engagés ou productifs.
Certaines situations particulières renforcent la pertinence d’une diversification :
- Votre contrat d’assurance-vie concentre déjà une part importante de votre épargne.
- Votre patrimoine est surreprésenté en fonds euros, donc trop exposé au risque inflationniste.
- Vous souhaitez soutenir l’économie réelle via des investissements dans des PME, des actifs immobiliers ou des projets à impact.
Prenez en compte que vos contraintes de liquidité, votre horizon de placement et votre tolérance au risque doivent guider la répartition de vos actifs au-delà de l’assurance-vie.
Les meilleures solutions d’investissement alternatives au fonds euros
Avec la baisse structurelle des rendements réels des fonds euros et la montée des risques inflationnistes, la diversification devient indispensable. En %current_year%, les investisseurs disposent d’une palette d’alternatives pour optimiser leur allocation.
Chaque support répond à un besoin différent : performance, sécurité, liquidité, ou optimisation fiscale. Le choix ne doit pas se faire au hasard, mais en fonction de votre profil et de vos objectifs patrimoniaux.
Voici un tableau comparatif des principales solutions d’investissement :
À noter : les chiffres présentés ci-dessus sont des ordres de grandeur à visée comparative. Ils peuvent varier selon le type d’enveloppe (assurance-vie, PER, PEA…), la qualité des gérants, le niveau de risque ou le contexte de marché.
Cette grille ne constitue pas une comparaison stricte entre classes d’actifs, mais une lecture transversale destinée à orienter une réflexion patrimoniale.
Diversifier ses placements, c’est limiter les risques et renforcer la résilience de son patrimoine. Il ne s’agit pas de remplacer l’assurance-vie, mais de la compléter intelligemment. En combinant plusieurs solutions, on ajuste l’exposition au risque, on profite de régimes fiscaux variés et on construit une stratégie solide, adaptée à chaque étape de vie.
Nous allons maintenant analyser en détail les principales alternatives listées ci-dessus, à commencer par le Private Equity Immobilier.
Obligations ou fonds obligataires : sécuriser son capital avec un rendement modéré
Les obligations représentent un prêt à une entreprise ou un État contre rémunération. En retour, l’investisseur perçoit un coupon régulier, avec un capital remboursé à échéance. Les fonds obligataires permettent de mutualiser les risques en investissant dans plusieurs émetteurs.
Les rendements attendus sont supérieurs aux livrets mais historiquement inférieurs aux actions ou au Private Equity. Le risque de défaut est limité pour les obligations d’États ou de grandes entreprises bien notées, mais la valeur des obligations peut fluctuer sur les marchés secondaires.
Leur principal atout reste la stabilité, la visibilité des revenus et leur rôle d’équilibrage dans une allocation. Attention cependant à la hausse des taux, qui pèse sur la valorisation.
Ils s’adressent aux investisseurs prudents ou équilibrés, sur un horizon moyen terme et sont soumis à la fiscalité des intérêts (Impôt sur le revenu + prélèvements sociaux ou PFU).
Comptes à terme (hors assurance-vie) : une sécurité totale, mais une rentabilité limitée
Les comptes à terme permettent de placer des liquidités à taux fixe sur une période définie. En bloquant les fonds sur 6, 12 ou 24 mois, l’épargnant connaît dès le départ le taux d’intérêt servi.
Ce placement est très sûr : le capital est garanti, il n’y a pas de frais et les conditions sont claires. En revanche, les rendements sont limités, souvent inférieurs à l’inflation et l’argent devient indisponible pendant la durée (sauf en contrepartie d’une pénalité de retrait).
C’est une solution idéale pour les profils très prudents ou les épargnants en attente d’une opportunité à court terme. Comparé aux livrets réglementés, le compte à terme offre parfois un meilleur taux, mais sans les avantages fiscaux.
La fiscalité appliquée reste celle des produits de taux (PFU 30 % ou barème IR selon l’option choisie).
La Dette Privée : un revenu récurrent, mais réservé aux investisseurs avertis
La dette privée consiste à financer directement des entreprises via des prêts non cotés, dans des secteurs comme l’immobilier, les PME ou les infrastructures. Elle occupe une position intermédiaire entre les obligations classiques et le capital-investissement.
Les rendements attendus sont attractifs, entre 5 et 8 %, avec des revenus réguliers issus des intérêts versés. Certains fonds permettent de mutualiser le risque entre différents emprunteurs, tout en accédant à des projets à forte valeur ajoutée.
En contrepartie, l’investisseur doit accepter une illiquidité importante, un risque de perte en capital et une dépendance à la solidité financière des entreprises financées. Ce support s’adresse aux investisseurs expérimentés souhaitant diversifier leurs revenus.
Par rapport aux obligations cotées, la dette privée offre plus de personnalisation et un meilleur couple rendement/risque, mais avec une visibilité moindre sur le marché secondaire.
Pour en savoir plus sur ce type de placement, consultez notre page dédiée à la dette privée.
Le PEA / CTO : investir en actions avec liberté totale, mais fiscalité différente
Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) et le Compte-Titres Ordinaire (CTO) sont deux enveloppes permettant d’investir sur les marchés financiers. Le PEA est réservé aux actions européennes, tandis que le CTO offre un accès à tous types de titres (actions internationales, ETF, obligations etc.).
Leur principal atout est le potentiel de rendement élevé, combiné à une liquidité totale. Le PEA se distingue par une fiscalité avantageuse après 5 ans : les plus-values sont exonérées d’impôt sur le revenu (hors prélèvements sociaux).
En contrepartie, ces supports restent exposés à la volatilité des marchés, avec un risque de perte en capital. Le CTO, quant à lui, est moins favorable fiscalement (PFU ou barème progressif).
Ils s’adressent aux investisseurs dynamiques, capables de supporter les fluctuations et adoptant un horizon long terme.
Pour aller plus loin, notre article sur les alternatives au PEA explore des pistes complémentaires pour diversifier au-delà des actions cotées.
Le PER : réduire ses impôts aujourd’hui en bloquant son épargne pour demain
Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est un produit d’épargne de long terme, individuel ou collectif, destiné à préparer la retraite tout en réduisant son impôt sur le revenu. Les versements volontaires sont déductibles du revenu imposable, dans la limite des plafonds fiscaux.
Le PER permet d’investir dans des fonds euros sécurisés, des unités de compte plus dynamiques, voire du Private Equity selon les contrats. Il offre donc une grande souplesse d’allocation.
En contrepartie, l’épargne est bloquée jusqu’à la retraite, sauf cas de déblocage anticipés (décès du conjoint, invalidité, achat de la résidence principale etc.). La fiscalité à la sortie varie selon que l’on opte pour une rente ou un capital.
Le PER est particulièrement adapté aux contribuables fortement imposés, disposant d’un horizon long terme et souhaitant optimiser leur fiscalité tout en préparant leur retraite.
Immobilier direct (locatif, nue-propriété, LMNP) : bâtir du patrimoine, mais avec gestion et fiscalité
L’immobilier en direct consiste à acquérir un bien physique dans le but de le louer. Cela peut se faire en pleine propriété, en nue-propriété ou via le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP).
Ses atouts majeurs : l’effet de levier du crédit, des revenus locatifs récurrents, une valorisation à long terme et une fiscalité avantageuse dans certains cas (amortissement LMNP, déficit foncier, régime réel).
Mais il implique aussi une gestion locative chronophage, un risque de vacances locatives, des charges importantes, une liquidité réduite et un ticket d’entrée élevé. La fiscalité peut aussi être lourde hors dispositifs spécifiques.
Ce type de placement s’adresse aux épargnants qui souhaitent détenir un actif tangible, acceptant les contraintes de gestion et une fiscalité parfois technique, en contrepartie de revenus potentiels réguliers.
Pour explorer d’autres pistes d’investissement, consultez notre article sur les alternatives à la LMNP.
FAQ – Tout savoir sur les alternatives aux fonds euros dans les assurances vie
Faut-il privilégier les fonds euros ou les unités de compte (UC) ?
Les fonds euros offrent une sécurité du capital, un rendement modeste et une liquidité optimale. Les unités de compte, en revanche, permettent d’accéder à un potentiel de performance plus élevé, mais exposent à une perte en capital. Une allocation mixte est souvent recommandée, en fonction de votre profil de risque et de votre horizon d’investissement.
Quelle différence entre fonds euros et fonds euro-croissance ?
Le fonds euro-croissance vise un compromis entre performance et sécurité. Contrairement au fonds euros classique, il offre une garantie partielle du capital à échéance et un potentiel de rendement supérieur. Il est toutefois moins flexible et s’adresse aux investisseurs avec un horizon long terme et une tolérance au risque modérée.
Fonds euros ou obligations : quel placement est le plus sûr ?
Les fonds euros garantissent le capital, sont très liquides et encadrés par les assureurs. Les obligations, même si bien notées, comportent un risque de défaut et sont sensibles aux taux d’intérêt. Les fonds obligataires mutualisent les risques. Le choix dépend de votre aversion au risque et de votre besoin de prévisibilité.
Que faire si mon fonds euros rapporte moins que l’inflation ?
Si le rendement de votre fonds euros devient inférieur à l’inflation, envisagez une réallocation partielle vers des supports plus dynamiques : unités de compte, obligations, immobilier ou Private Equity. La diversification reste la meilleure stratégie pour préserver le pouvoir d’achat, à condition d’adapter votre allocation à votre profil de risque.
Quelles alternatives aux fonds euros pour un investissement long terme ?
Pour une vision patrimoniale longue, des solutions comme le Private Equity Immobilier, le Private Equity classique, le PER, le PEA ou l’immobilier direct s’avèrent pertinents. Elles offrent un rendement plus élevé à condition d’accepter un horizon d’investissement long et une moindre liquidité.
Quelles alternatives aux fonds euros pour préparer sa retraite ?
Pour anticiper la retraite tout en optimisant la fiscalité, le PER, le Private Equity Immobilier, les SCPI, l’assurance-vie en UC ou l’immobilier direct sont des options solides. Ils combinent avantages fiscaux, rendement à long terme et diversification des supports.
Quelles alternatives aux fonds euros privilégier selon mon profil d’investisseur ?
Un profil prudent optera pour des obligations, comptes à terme ou l’immobilier défensif.
Un profil équilibré préférera le Private Equity Immobilier, les SCPI ou des fonds diversifiés.
Un profil dynamique se tournera vers le Private Equity classique, les actions, le PEA/CTO ou le crowdfunding immobilier.
Quelle alternative aux fonds euros choisir si je veux investir à l’international ?
Les fonds actions monde, ETF globaux, Private Equity international ou l’immobilier à l’étranger via des fonds spécialisés permettent une diversification géographique efficace. Attention à la fiscalité, au risque de change et à la qualité des partenaires choisis.





