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Investir dans la dette privée via l’assurance-vie : Tout savoir en %current_year%

Le duo dette privée - assurance-vie suscite un engouement inédit en 2025. L’inflation recule, les taux directeurs se stabilisent, mais les obligations d’État plafonnent à 3% pour la plupart.

Les marchés actions restent nerveux au rythme des annonces liées à l’intelligence artificielle et au président américain.

Dans ce contexte tourmenté, un nombre croissant d’investisseurs français cherchent un actif capable d’offrir des coupons réguliers, une volatilité modeste et une fiscalité avantageuse. La dette privée répond à ces trois attentes, surtout lorsqu’elle est logée dans un contrat d’assurance-vie multisupport.

Avant d’allouer un seul euro à ce placement, il faut bien comprendre sa mécanique, ses risques, les clauses qui protègent le créancier et la meilleure porte d’entrée. Ceci afin d’éviter les erreurs courantes qui pourraient grever votre rendement ou augmenter votre risque.

Les points clés de l’article :

  1. La dette privée délivre un couple rendement - risque supérieur aux obligations cotées grâce à la prime d’illiquidité et aux covenants protecteurs.

  2. L’assurance-vie transforme ces coupons en revenus fiscalement optimisés, tout en facilitant la transmission via les abattements hors succession avant et/ou après 70 ans.

  3. La solution Openstone Yield démocratise cette classe d’actifs dès 30 000 € sous conditions ou 100 000€, avec un processus 100 % digital et un reporting trimestriel.

Qu’est-ce que la dette privée ?

La dette privée regroupe l’ensemble des prêts octroyés de gré à gré aux entreprises non cotées. Elle s’est développée après la crise financière de 2008 : les banques, soumises à des exigences prudentielles plus strictes, ont réduit leurs expositions. Les fonds de crédit privés ont alors pris le relais pour financer l’économie réelle.

En 2024, le marché mondial de la dette privée représentait environ 1 400 milliards d’euros d’encours après conversion au taux de change courant ((1) Preqin, Future of Alternatives 2029 Report, décembre 2024) et affiche une croissance annuelle estimée à près de 10 %.

On distingue trois grandes catégories.

  1. La dette senior sécurisée arrive en priorité lors d’un remboursement qui s’appuie sur des sûretés réelles comme un nantissement d’actions ou une hypothèque de premier rang. Le taux de défaut historique y dépasse rarement 2%.
  2. La dette unitranche combine au sein d’un même instrument, une tranche senior et une tranche subordonnée. Elle simplifie la structuration des opérations de LBO (Leverage Buy Out) et rémunère l’investisseur autour de 8% nets.
  3. La dette mezzanine se positionne entre la dette et les capitaux propres. Plus risquée, elle peut inclure des bons de souscription d’actions qui augmentent le rendement si la société se valorise.

La différence avec une obligation publique est la non-cotation : l’investisseur échange la liquidité quotidienne contre une rémunération supérieure de 3 à 4 points de pourcentage. Cette renonciation à la revente instantanée explique la prime de rendement additionnelle.

Comment et pourquoi investir dans la dette privée ?

La dette privée attire d’abord pour son rendement contractualisé : un portefeuille de prêts senior européens délivre couramment entre 7 % et 9 % nets, soit plus du double d’une obligation investment-grade de maturité similaire.

À cette rémunération s’ajoute une décorrélation bienvenue. La corrélation historique avec le MSCI World reste faible, ce qui amortit les secousses boursières et stabilise une allocation multisupport.

Le créancier bénéficie d’une visibilité parfaite des flux : le calendrier de coupons est figé dès la signature et l’indexation fréquente sur l’Euribor protège partiellement contre un rebond de l’inflation.

Pour accéder à cette classe d’actifs en 2025, trois chemins se présentent :

  • Mandat dédié auprès d’un gérant spécialisé : il faut en général mobiliser 250 000 € ou plus (sauf via Openstone Yield) et accepter sept ans d’immobilisation, mais vous obtenez un portefeuille sur-mesure et un reporting de crédit extrêmement détaillé.

  • Unité de compte dans votre assurance-vie : le ticket descend à 1 000 €, la fiscalité reste douce grâce à l’abattement après huit ans, et les rachats partiels deviennent possibles une fois la période d’indisponibilité écoulée. C’est aujourd’hui la voie privilégiée des conseillers en gestion de patrimoine.

  • Crowdlending obligataire : avec 100 €, vous prêtez en direct à une PME via une plateforme. L’approche est pédagogique, mais la diversification est limitée et la sélection repose largement sur votre propre analyse. Attention au risque de défaut qui ne doit pas être sous-estimé.

Prenons un exemple simple : vous placez 50 000 € dans un prêt unitranche de quatre ans rémunéré à l’Euribor + 5 %. Si l’Euribor reste à 2,5 %, le coupon atteint 7,5 % par an ; vous percevez donc 3 750 € répartis en quatre acomptes de 937,50 €. Au terme, le capital est rendu et vous aurez encaissé 15 000 € d’intérêts bruts. Logé dans votre contrat multisupport, ce flux peut être capitalisé sans taxation immédiate, renforçant l’effet boule de neige de la performance à long terme.

Pourquoi passer par une assurance-vie pour investir dans la dette privée ?

Les avantages fiscaux et de liquidité

L’assurance-vie vous offre un double levier décisif pour la dette privée : la fiscalité et la souplesse des retraits. Côté impôt, un contrat détenu depuis huit ans accorde un abattement annuel de 4 600 € pour un célibataire et 9 200 € pour un couple. Seuls les gains excédentaires subissent alors le prélèvement forfaitaire unique de 30 % (12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux si les primes versées sont supérieures à 150 000 €). En pratique, les coupons de 7 % à 9 % nets dégagés par les prêts privés conservent ainsi l’essentiel de leur attrait, tandis que des revenus fonciers seraient immédiatement taxés à la tranche marginale d’imposition (TMI).

La liquidité constitue l’autre atout. Certes, la plupart des fonds de crédit exigent trois ans de blocage pour sécuriser le portefeuille, mais passé ce délai, l’assureur propose des fenêtres de rachat (souvent semestrielles) et crédite les fonds sous 1 mois en moyenne. Cette organisation vous offre une marge de manœuvre inexistante dans un fonds fermé traditionnel.

Vous pouvez réinvestir ces coupons, financer un projet personnel ou arbitrer vers d’autres unités de compte sans attendre le terme du véhicule.

Et l’assurance-vie en France et au Luxembourg dans tout ça ?

Pour les résidents fiscaux français, un contrat d’assurance vie français suffit souvent, mais la version luxembourgeoise ajoute deux atouts non négligeables.

Le triangle de sécurité : les actifs sont cantonnés chez une banque-dépositaire et le souscripteur bénéficie d’un super-privilège s’il devait y avoir défaillance de l’assureur. Ensuite, l’architecture est beaucoup plus ouverte : le contrat multidevise permet d’allouer les coupons de dette privée en euros, en dollars ou en francs suisses et d’accéder à des fonds institutionnels inaccessibles en France.

Ces atouts valent pour n’importe quelle stratégie patrimoniale. Ils sont plus visibles quand on loge des actifs peu liquides comme la dette privée, où la protection des actifs et la capacité à diversifier en devises renforcent la résilience globale du portefeuille.

Pour un résident français, la fiscalité des rachats reste identique à celle d’un contrat national. Le choix du Luxembourg relève donc de la recherche d’une sécurité additionnelle et d’une gamme de supports plus large. Non d’un avantage fiscal particulier.

Si vous souhaitez approfondir le sujet, consultez notre article sur l’assurance vie en France vs celle au Luxembourg.

Comparatif : dette privée vs autres classes d'actifs

Dette privée vs Private Equity

La dette privée prête à l’entreprise ; le private equity entre au capital. 

Cette distinction change la donne : le créancier encaisse un coupon net contractuel de 7 à 10 % et bénéficie de sûretés réelles. L’actionnaire espère un TRI (taux de rendement interne) de 12 – 20 %, mais n’obtient rien avant la revente et supporte toute la volatilité intermédiaire. En cas de difficulté, le prêteur est prioritaire au remboursement, alors que l’actionnaire peut tout perdre. Autre point : la fréquence de valorisation. Les prêts non cotés sont revus au trimestre. Cela réduit les à-coups, tandis que les parts de fonds LBO affichent des valorisations semestrielles parfois plus volatiles.

Résultat : la dette privée joue un rôle défensif générateur de cash-flow, quand le private equity constitue un pari offensif sur la création de valeur à long terme.

Dette privée vs Actions et Obligations

Comparée aux actions mondiales, la dette privée affiche une corrélation voisine de 0,25, si bien qu’une chute boursière de 15 % n’entraîne qu’une oscillation mineure du portefeuille de prêts.

Face aux obligations investment-grade (IG), l’écart tient au rendement : 3 à 4 % bruts pour les “IG”, contre 7 à 10 % nets pour la dette privée qui rémunère l’illiquidité. La volatilité annuelle d’un fonds senior se situe aux alentours de 5 %, loin des 15 % des actions globales.

Enfin, l’indexation à l’Euribor protège partiellement le coupon contre le retour de l’inflation. A contrario, une obligation à taux fixe voit sa valeur baisser lorsque les rendements de marché remontent comme cela a pu être le cas en 2024 et 2025. Intégrer de la dette privée dans un contrat multisupport améliore ainsi le couple rendement/risque et stabilise les flux.

Dette privée vs SCPI et pierre-papier

Les SCPI distribuent des loyers variables tributaires du taux de vacance et de la renégociation des baux. La dette privée sert un coupon contractuel indépendant du marché locatif. Fiscalement, loger des parts de SCPI en direct soumet l’investisseur aux revenus fonciers. La dette privée si elle est placée en assurance-vie, profite au contraire de l’abattement après huit ans et d’une taxation limitée au PFU de 30 % sur les gains retirés après abattements. Côté liquidité, la dette privée propose des fenêtres semestrielles dès la troisième année sans décote, là où la revente de parts de SCPI dépend d’une contrepartie acheteuse et peut exiger une baisse de prix.

Le rendement net cible monte de 7 à 10 % pour la dette privée contre 4 à 5 % pour les SCPI classiques avec une volatilité réduite.

Openstone Yield : l’offre de dette privée d’Openstone

Openstone Yield est un fonds de fonds dédié à la dette privée, logé dans un FPS (Fonds Professionnel Spécialisé). Son mandat flexible investit sur toute la structure du capital : dette senior, junior, mezzanine, unitranche, segments opportunistes et tranches equity-like. Cette complémentarité améliore la courbe rendement-risque et permet de viser un objectif moyen annualisé de 10 % net (capital non garanti).

Pourquoi choisir Yield ?

  • Diversification immédiate : l’allocation est répartie sur plusieurs fonds sous-jacents complémentaires gérés par des gérants de premier plan qui ont collectivement sous gestion des centaines de milliards de dollars.

  • Réduction du risque spécifique : la multiplicité des millésimes, des gérants et des poches de dette amortissent l’impact d’un défaut isolé.

  • Optimisation de la performance : l’exposition simultanée à des coupons élevés (mezzanine, unitranche) et à des tranches plus sécurisées (senior) équilibre votre portefeuille.

Accès et intégration patrimoniale :

  • Ticket d’entrée : 100 000 €, ramené à 30 000 € sous conditions.

  • Souscription : parcours 100 % digital..

  • Enveloppe : éligible aux contrats d’assurance-vie français et luxembourgeois pour profiter de l’abattement fiscal après huit ans et de la clause bénéficiaire hors succession.

En une seule ligne, Yield vous offre donc une porte d’entrée institutionnelle vers le private credit, combinant rendement attractif, diversification poussée et simplicité opérationnelle.